Le projet de parc photovoltaïque de Pech Mejo sur la commune de Bach n’est pas nouveau. Il a été initié dès 2009, à une époque où les enjeux énergétiques étaient loin d’être aussi cruciaux qu’aujourd’hui. Pourtant, ce projet, mûri au fil des années, s’impose désormais comme une réponse concrète aux besoins énergétiques de notre territoire.
Après plusieurs tentatives infructueuses, il trouve aujourd’hui un nouvel élan, soutenu par une volonté commune des acteurs locaux d’aller de l’avant. Située au sud de la commune, la zone identifiée — un site de 10 hectares bien exposé — réunit les conditions idéales : éloignée des habitations, peu visible depuis les axes routiers ou les sentiers de randonnée, elle permet l’implantation d’un projet solaire à faible impact paysager.
Ce parc solaire, installée sur un ancien pacage communal, permettra de produire l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 1 800 foyers. Elle générera des revenus pour la commune grâce à la location du terrain, tout en contribuant à l’entretien d’un espace naturel en friche. Ce dernier, typique des pelouses sèches du Causse, pourra être restauré et préservé.
Soutenu unanimement par le conseil municipal, ce projet reflète une ambition locale forte : réconcilier développement durable, attractivité communale et préservation des paysages.
Pour moi et pour le conseil municipal que je remercie par son soutien, ce projet est utile au territoire, il nous permettra de redynamiser notre commune et de montrer l’exemple dans le Lot, que ce type de projet peut être qualitatif.
Pour être éligible à l’installation d’une centrale photovoltaïque, un site doit répondre à plusieurs critères, entre autres une bonne irradiation, une superficie suffisante, une faible visibilité et une topographie relativement plane.
Conformément à nos engagements en matière de biodiversité et à nos différents partenariats en matière environnementale, wpd a respecté sur ce projet l’ensemble des étapes d’évaluation des enjeux en matière de biodiversité et de préconisations des écologues.
La centrale évitera toute implantation sur les pelouses sèches classées à fort enjeu écologique. Mieux encore, elle participera à leur régénération naturelle en luttant contre l’enfrichement de ces milieux ouverts.
Le terrain sera mis à disposition d’un éleveur ovin afin de favoriser un entretien naturel par le pâturage.
Le développement du parc se concentrera sur les zones les plus boisées, composées principalement de chênaies communes, des habitats en expansion classés à faible enjeu pour la faune. Cela permet de préserver les milieux plus rares comme les landes et pelouses typiques du Causse.
Les zones ouvertes créées sous les panneaux solaires et dans les inter-rangées offriront de nouveaux habitats favorables aux oiseaux nichant au sol (passereaux) et aux insectes liés aux végétations rases, autrefois présents sur le site grâce au pâturage.
Une végétation tampon de 10 mètres sera conservée au Nord-Est du site pour préserver les vues depuis les chemins et habitations. Les clôtures et bâtiments techniques seront conçus avec des matériaux locaux (bois, pierre, grillage galvanisé) pour une meilleure intégration paysagère.
Inscription du projet dans la carte communale de la commune.
Signature d’un partenariat de travail avec wpd solar France.
Temps d’échanges et de concertation avec le Parc Naturel Régional, les services de l’État, la communauté de communes, la chambre d’agriculture et la Fédération Nationale Ovine.
Inventaires faune / flore par des écologues indépendants et relevé paysager.
Présentation du projet et discussions au sein du pôle Energie Renouvelable du Lot en présence du Sous-préfet.
Présentation à la population et constitution du dossier de permis de construire.
Obtention du permis de construire.
Obtention des autorisations de raccordement & lancement de la construction.
Contactez Mikaël Machado, en charge du développement du projet