Initiée en 2017 par le conseil municipal, la démarche de valorisation de ce foncier forestier communal s’inscrit dans une volonté locale forte de transition énergétique.
Ce site a ensuite été identifié par la communauté de communes des Pays Tarusate comme une zone prioritaire pour le développement des énergies renouvelables.
Cette ambition s’est concrétisée par le classement de la zone en Auer (à urbaniser pour les énergies renouvelables) dans le Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) adopté en 2019.
Le projet est implanté sur un foncier communal. Le loyer versé pour l’occupation du terrain contribuera directement au budget municipal, au profit de l’ensemble des habitants de Beylongue.
Le parc fournira l’équivalent de la consommation électrique de 50 % des habitants du Pays Tarusate, sans émission de CO₂ et à un coût maîtrisé.
Au-delà du loyer, le projet générera des retombées fiscales locales, renforçant les ressources des collectivités et participant au développement économique du territoire.
Le site a été choisi pour son éloignement des habitations. Il s’intègre discrètement dans le paysage communal, minimisant son impact visuel.
La clôture du parc sera reculée de 50 mètres pour protéger le ruisseau et sa végétation. Cela évite les interventions de débroussaillement et permet de conserver 6 400 m² d’habitats favorables aux espèces aquatiques.
Un espace de 7 mètres de part et d’autre des fossés sera maintenu libre, préservant les arbres feuillus qui servent de corridors pour les chauves-souris (chiroptères) et favorisent leur chasse et leurs déplacements.
Certains habitats buissonnants et landicoles seront impactés lors des travaux, comme cela aurait été le cas avec une replantation classique de pins. En compensation, plus de 74 hectares de forêt autour du site seront aménagés pour recréer des habitats propices à la biodiversité.
À la fin de vie du parc, les panneaux photovoltaïques seront collectés par SOREN, éco-organisme agréé par l’État.
Concertation avec les élus et signature de la promesse de bail.
Etudes environnementales et première version du projet d’aménagement.
Concertation avec les services de l’Etat et demande d’inventaires complémentaires.
Inventaires complémentaires et mise à jour du projet avec les nouvelles règlementations de sécurité incendie.
Dépôt des demandes de permis de construire, de défrichement et de dérogation des espèces protégées.
Enquête publique.
Obtention des arrêtés de permis de construire.
Instruction de la demande de dérogation des espèces protégées.
Obtention de l’arrêté de dérogation des espèces protégées.
Lancement de la construction du parc de Lesquirette pour une durée d’environ 6 mois.
Contactez Louis Mathieu, en charge du développement du projet