Selon le bilan électrique de l’année 2012, publié par RTE en janvier dernier, le parc total de production électrique installé en France augmente de 1 865 MW.
Malgré un certain ralentissement du développement de l’éolien et du photovoltaïque, ces deux énergies majeures sont à l’origine de cette augmentation. Combinée à une production hydraulique importante, la part des énergies renouvelables dans le mix électrique français atteint 16,4 % (la valeur la plus élevée des 5 dernières années).

En 2012, la production française d’électricité était de 541,4 TWh, en légère baisse par rapport à 2011. Ce déclin est marqué entre autres par le recul des productions nucléaire et thermique. Quant à la consommation brute d’électricité, celle-ci croît de 2,1 %, notamment en raison d’une année plus froide. Pendant que la consommation de la grande industrie, ainsi que des PME/PMI est en recul, celle des particuliers et professionnels continue de progresser régulièrement à 2,4 % par an. Des disparités énergétiques remarquables apparaissent entre les différentes régions françaises, tant au niveau de la production que de la consommation. RTE poursuit ses investissements pour parvenir à concilier ces bilans énergétiques contrastés.

La capacité éolienne installée en France fin 2012 s’élevait à environ 7 500 MW, pour une production de 14,9 TWh. Selon le baromètre 2012 des énergies renouvelables électriques françaises publié récemment par Observ’ER, les nouvelles installations éoliennes sont réparties de manière assez équilibrée sur le territoire national et leur participation à la production électrique française totale dépasse les 3%. La France est le 5e pays européen en termes de puissance éolienne installée.

Néanmoins, des décisions importantes et des mesures d’urgence doivent être prises, afin que le pays puisse atteindre l’objectif de 10% du mix électrique d’origine éolienne en 2020.

Pour consulter le Bilan de RTE: http://www.rte-france.com/electrique_2012.pdf